Échos du Conseil national

Réuni du 25 au 27 septembre 2020
Tenir un Synode national en visioconférence
Le Conseil national a évalué longuement les bénéfices et les risques de tenir en octobre le Synode national à Paris comme nous l’avions annoncé. À l’heure où j’écris, les rassemblements sur la voie publique à Paris sont limités à 10 personnes. Comment déplacer 160 personnes d’un lieu à un autre ? Comment les loger sans faire courir de risque ni à la personne logée, ni au logeur ? Peut-on vraiment encourager à venir à Paris, depuis toutes les régions, des personnes qui hésitent à faire ce voyage ?
Mais par ailleurs, nous avons faim de rencontres, de partage, de débats ! Nous souhaitons pouvoir porter ensemble cette situation d’incertitude, en Église. Nous ne voulons pas laisser la peur envahir tous les espaces de notre vie et tous les temps de notre existence.
Aussi, le Conseil national a-t-il pris la décision de tenir le synode le samedi 24 octobre, en 9 lieux simultanés reliés par la visioconférence. Chaque délégué sera invité à rejoindre le lieu de regroupement de sa région. C’est un défi technologique pour notre Église, mais l’important est ailleurs. Comment vivre une démarche synodale, qui consiste à « marcher ensemble », en étant physiquement distants les uns des autres ? Les expériences vécues depuis le mois de mars ont révélé des possibilités que nous avions peu explorées jusqu’à présent en Église. Cela ne remplace pas la « vraie rencontre », mais peut permettre malgré tout d’expérimenter la communion « sous une autre forme ».
Pour nourrir et partager l’espérance qui nous habite.
Rencontre avec la Commission des ministères
Au milieu des bouleversements d’agenda, le rite de septembre a été maintenu : la rencontre entre le Conseil national et la Commission des ministères. Deux sujets étaient à l’ordre du jour : l’accompagnement des ministres tout au long de leur vie – avec un encouragement à mettre en place un réseau de superviseurs -, et un point sur la médiation dans l’Église, avec l’expérience de la Région parisienne.
La vie continue !
Le Conseil national a pris la décision d’adhérer à l’ACO (Action chrétienne en Orient), dont le but est d’entretenir des relations de fraternité et de solidarité avec des Églises et des œuvres chrétiennes, principalement protestantes, au Moyen-Orient. Un pasteur de notre Église est envoyé en Égypte depuis plusieurs années, dans le cadre de l’ACO. Il s’agissait donc de formaliser une relation fraternelle déjà existante.
Le Conseil national a aussi examiné le statut d’Églises associées, proposé aux Églises des DOM. Ces Églises sont à la fois proches et lointaines : proches car étant situées sur le territoire français, mais lointaines par la géographie et les relations internationales.
D’autres sujets ont été abordés : communication, jeunesse, finances, entre autres… Autant de sujets qui font la vie de l’Église.
Photo à la une : https://unsplash.com/photos/Hb6uWq0i4MI