La Nuit des Veilleurs

Nuit des Veilleurs
Mercredi 27 juin à l’église de Chevry à partir de 20 h.

Autour du 26 juin des milliers de chrétiens en France et de par le monde s’unissent dans une veillée de prière en soutien aux victimes de torture. Depuis 2005, les participants de la Nuit des Veilleurs ont soutenu plus de 150 victimes. La Nuit des veilleurs porte chaque année un thème. Celui de cette année est : « La Fraternité…jusqu’à aimer ses ennemis »
Les participants de la Nuit des Veilleurs apportent un soutien aux victimes par la prière, mais également en envoyant des messages de soutien à dix victimes de la torture. Que ce soit au Vietnam, au Gabon ou à Bahreïn, ces personnes ont été battues, torturées, emprisonnées, pour leur engagement en faveur des droits de l’homme, pour leur engagement politique, pour avoir protégé les plus pauvres, ou pour avoir été un jour suspecté par les autorités.
Parmi eux, Me Nam (« mère champignon » en vietnamien), blogueuse vietnamienne, condamnée pour avoir critiqué le pouvoir en place. Au Gabon, Bertrand Zibi Abegheopposant politique est détenu depuis 2016. Il n’a toujours pas été jugé et a subi des mauvais traitements en détention. À Bahrein, AbdulhadI Al Khawaja est le fondateur du Centre bahreïni pour les droits de l’homme. Arrêté en avril 2011, il a été violenté et torturé, puis condamné sur la base d’aveux obtenus sous la torture. Il purge une peine de prison à perpétuité. Abdellahi Matalla Salecket Moussa Bilal Biramsont des militants de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) en Mauritanie. Détenus depuis 2016 ils ont été condamnés sans preuves et ont été victimes de tortures en garde à vue.
Les chrétiens rassemblés cette nuit apportent l’espérance dans la foi et réaffirment ainsi la nécessité de s’opposer sans condition à la torture : « La foi chrétienne ne peut en aucun cas composer avec la torture. En cette Nuit des Veilleurs, nous proposons de substituer l’instrumentalisation de l’autre, qu’est la torture, qui motive l’action des bourreaux, par la prière, la méditation et la communion avec les victimes de la torture », explique Bernadette Forhan, présidente de l’ACAT.

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